blog de Benoit Rouzé

L’Europe s’est comportée comme la grenouille qui a force de vouloir s’élargir à tout prix, a fait entrer dans l’Union des pays qui n’ont rien a y faire et des pays qui ne peuvent pas vivre avec un euro-mark. Elle reste les yeux fermés. L’Union Européenne ne peut vivre avec un euro fort sans transferts entre pays mais cela ne peut se faire.

             La Lombardie veut quitter l’Italie pour former la « Padanie libre », le Nord ne veut plus payer pour le Mezzogiorno et les fraudeurs Napolitains et boycotte le 150è anniversaire de l’Italie.

            En Espagne, le parlement Catalan vient d’adopter une déclaration symbolique de souveraineté, la région la plus importante économiquement (20% PIB) ne veut plus partager avec les autres régions Espagnoles.

            En octobre dernier le parti indépendantiste Flamand N-VA a fait un triomphe aux élections municipales et les élections législatives de 2014 pourraient déstabiliser le pays. Avec la désindustrialisation, la Wallonie commence à décliner alors que la Flandre voit son économie décoller. Les « vaches à lait Flamandes » ne veulent plus payer pour les chômeurs Wallons.

            La question de l’indépendance de l’Ecosse sera soumise à un référendum en 2014 avec des conséquences pour le Royaume Uni.

            Après avoir renfloué l’Irlande qui ne vit que du dumping fiscal, je ne pense pas que nous soyons prêts à payer pour Chypre qui a été acceptée dans l’UE alors que son système bancaire (6X le PIB) est la lessiveuse pour l’argent sale de la mafia Russe.

            Comment peut-on dans cette situation parler de fédéralisme ? Le fédéralisme implique  une solidarité naturelle suffisamment forte et historiquement ancrée entre les peuples européens. Les transferts ne sont de toute façon pas possibles à 27 pays aussi disparates.