blog de Benoit Rouzé

Goldman Sachs est un empire qui pèse 700 milliards d’euros d’actifs, fait un bénéfice de 60 millions $ /an, Il a transformé la planète en un vaste casino, pariant sur tout et n’importe quoi pour engranger toujours plus de profits,  armé de 30.000 banquiers et du plus grand réseau d’influence au monde.

- Mark Carney vient le lundi 26 novembre 2012 d’être nommé gouverneur de la banque d’Angleterre. Il avait travaillé 13 ans chez Goldman Sachs en Angleterre avant d’être gouverneur de la banque centrale du Canada,

-Timothy Geitner, Hank Paulson, ont été secrétaires d’Etat au trésor, Paulson était l’ancien PDG de Goldman Sachs parti avec un parachute doré de 500 millions de $,

- Mario Draghi était de 2002 à 2006 vice président pour l’Europe, en charge des produits financiers SWAP dissimulant les dettes souveraines des Etats dont les dettes grecques

- Mario Monti, commissaire européen de 94 à2004 aété nommé conseillé international de Goldman Sachs en 2005. Il est surprenant que ce soit à Lui qu’on ait confié une étude sur la régulation financière

Les comptes que Goldman Sachs publie sont globaux et ne permettent pas de connaître l’influence de ceux liés à la spéculation.

10% des personnels les moins efficaces sont licenciés chaque année, les meilleurs ayant des bonus astronomiques.

Lloyd Blankfein, son PDG devrait être jugé et emprisonné !

La faillite d’AIG, très lié à Goldman Sachs a permis de faire passer les 60 milliards de $ de dettes sur le dos des contribuables américains.

Le scandale des sub-prime : Fabrice Tourre a gonflé les profits de Goldman Sachs en créant ABACUS qui a consisté à saucissonner des actifs pourris, indexés sur les prêts immobiliers, à les vendre aux banques et comme cela ne suffisait pas, il a ensuite gagné ½ milliard de $ en spéculant en secret sur leur effondrement. Donc, en s’enrichissant consciemment sur le dos de ceux qu’elle ruinait. La conséquence fût la ruine de milliers d’épargnants ruinés, les pauvres ont perdu leur maison, le système financier a dû être sauvé de la catastrophe en coûtant 200 milliards $ d’argent public, en creusant des déficits devenus abyssaux, et une explosion du chômage.

Le gendarme de la bourse (la SEC) a infligé une amende de 550 millions de $ mais s’il franchit la ligne jaune, les moyens empruntés sont immoraux mais pas illégaux

La super arnaque de la Grèce :

En 2001, la Grèce n’aurait jamais dû rentrer dans la zone euro car Elle ne remplissait aucun des critères. le déficit de la Grèce se situait à 13 % et la dette publique à 113%.

Goldman Sachs va proposer de falsifier les comptes pour les rendre acceptables. (déficit <3% et dette <60% du PIB), permettant au gouvernement de masquer l’ampleur réelle du déficit.

Pour cela, Goldman Sachs rachète 10 milliards de $ de dette à la Grèce (en yens et en US$), puis le revend à la Grèce, transformé en 9 milliards de $ de dette + 1 milliard en cash, grâce à un taux de change  totalement bidon pour la transaction. Goldman se remboursera de cette “perte” en pratiquant des taux usuriers et 300 millions de dollars de commissions. C’est ainsi que la Grèce devait rembourser 12 milliards de $ en 2011.

Goldman Sachs a mis au point le contrat Eole qui permit à la Grèce de recevoir immédiatement des fonds pour se désendetter en s’engageant à reverser à la banque les recettes des taxes d’aéroport, la loterie nationale jusqu’en 2019. Le gouvernement a ainsi diminué sa dette en classant les opérations dans la catégorie des ventes, et non dans celle des emprunts.

Grâce à ce tour de passe-passe, le gouvernement de droite grec adepte du marché libre fut capable de prétendre que ses déficits ne dépassaient pas les 3% du PIB et remplissait « officiellement » les critères d’entrée dans la zone Euro.

 Goldman Sachs restera conseiller du gouvernement jusqu’à l’arrivée de Georges Papandréou en 2009, qui découvrit l’ampleur de l’escroquerie.

Arnaque (Grèce suite) :

Mais l’arnaque ne faisait que commencer car aux problèmes de paiement et de manipulation des chiffres s’ajoute un deuxième processus : Goldman Sachs est soupçonnée d’avoir joué la dette grecque à la baisse. Cela consiste à emprunter un titre contre le versement d’un intérêt, le vendre, attendre la baisse effective pour le racheter et le rendre à son prêteur en ayant réalisé un profit. Depuis 10 ans, Goldman Sachs conseillait le gouvernement grec. Elle connaissait autant, sinon mieux, que le gouvernement actuel la réalité de la situation financière du pays. Elle a donc utilisé ces informations sensibles pour parier allègrement sur la baisse des obligations et profiter de la crise grecque. Et au même moment, en tant que banque de conseil, elle se voyait confier un rôle majeur dans le plan de restructuration de la dette par le ministre des Finances… !

Les CDC (Grèce suite) :

Les porteurs de bons du trésor grec paniquèrent et se précipitèrent pour acheter une assurance contre la nation qui se rapprochait de la banqueroute. Le prix de l’assurance contre l’explosion des bons du trésor appelé Credit Default Swap (ou CDS) perfora le plafond. Qui fit des profits gargantuesques à vendre ces assurances CDS? Goldman Sachs.

            la banque Goldman Sachs et plusieurs Hedge funds, avaient siphonné le marché des CDS grecs afin de faire grimper leurs cours. Cette envolée des CDS a déclenché une panique sur le marché de la dette grecque, les investisseurs voyant dans l’envolée des cours le signe que certains acteurs de marché doutaient de la solvabilité de la Grèce. Les investisseurs ont donc commencé à se débarrasser de leurs obligations d’États. Plus la peur gagnait, plus la valeur des obligations baissait, plus le cours des CDS grimpait. Les spéculateurs jouaient aussi contre la dette grecque, pariant à la baisse, un pari sans risque puisqu’ils avaient eux-mêmes déclenché la panique. En même temps, ils n’hésitaient pas à prêter à court terme à la Grèce à des taux de plus en plus élevés. Ainsi, ils gagnaient sur tous les tableaux.

EN PRISON!!! Justice sera-t-elle faite un jour ??