blog de Benoit Rouzé

Moi, président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire, autant de femmes que d'hommes,

            Cette promesse n’est, comme beaucoup d’autres, pas respectée mais le mot était lancé ! On doit imposer autant de femmes que d’hommes dans la représentation politique. S’il y a peu de candidats femmes, on ne va tout de même pas les élire de force pour respecter les statistiques! Ce ne sont pas les femmes mais plutôt leurs idées et leurs intérêts qui doivent être mieux représentées.

            Dans le même genre, pourquoi pas mener une parité sur d’autres critères (ethnique, socioprofessionnelle, couleur de peau,…)?

            Certains veulent lutter contre l’hégémonie à l’Assemblée nationale d’une classe d’âge de plus de 50 ans, masculine et blanche. Les groupes d’origine non-européenne veulent être représentés de façon visible dans la vie politique française. En quoi les intérêts d’un groupe devraient-ils n’être que bien représentés que par les membres de ce groupe? Ne serait-ce pas au contraire une excuse pour que les non membres ignorent ces intérêts ?

            A défaut, pourquoi ne pas limiter les ministres blancs à 66%, et obliger le premier ministre à nommer 7% de métisses, 15% d’origine du Maghreb, 4% d’origine asiatique, et 8% de noirs? Pour être élu, il faut être Français point. Qu’importe la couleur, le sexe ou la religion, les différents groupes doivent être représentés pour les valeurs et les idées qu’ils défendent, leur présence ne doit pas être motivée par une exigence particulariste. L’appartenance à ces minorités ne doit pas devenir un critère déterminant de sélection des candidats aux postes politiques. Nos combats et nos valeurs sont incompatibles avec le communautarisme.

            S’il est une catégorie qui mériterait d’être mieux prise en compte, c’est celle des ministres qui connaissent l’entreprise. Dix huit ministres n’ont jamais mis le pied dans le secteur privé et sont peu aptes à comprendre leurs problèmes dont les ministres de l’économie (Moscovici), du commerce (Pinel), du Travail et de l’Emploi (Sapin) et du Redressement productif (Montebourg), dont les décisions impactent directement l’entreprise.

Un segment semble surreprésenté dans notre quota de ministres, c’est le pourcentage de mongoliens !