blog de Benoit Rouzé

En Mésopotamie antique, Astarté était la déesse de l’amour liée à la fécondité et à la fertilité. Pour l’honorer, toutes les femmes devaient se prostituer une fois par an dans les bois sacrés autour des temples de la déesse. Pour célébrer son culte, de véritables orgies finissaient même cruellement avec des sacrifices d’enfants. Pour ne pas être reconnues, les femmes prirent l’habitude de se voiler complètement. Ce n’est donc pas pour cacher leurs formes que la burqa fût introduite, mais pour pouvoir accomplir un acte de prostitution dans l’anonymat!

A cette époque le « tchadri » en persan ne couvrait pas le bas des jambes et les mains étaient visibles. Ce sont les salafistes à la fin des années 80 qui ont rajouté jusqu’à l’enfermement total de la femme avec la dissimulation des mains et des pieds. Ce dévoiement de l’habit traditionnel ne semble justifié par aucune recommandation coranique. 

C’est le Hijab est le voile qui permet de « se protéger » mais ne « sépare pas ». Il s’appelle « tchador » en Iran mais ne cache pas le visage et semble plus un appel à la bienséance et un symbole identitaire plutôt qu’une obligation vestimentaire.

Quand à la burqa, je me demande pourquoi certains souhaitent que ce voile intégral perdure? C’est d’autant plus surprenant que le mari cocu croisant sa femme en sortant de chez son amant  ne pourra pas la reconnaitre. 

Mustapha Kemal, alias Ataturk, 1er président de la Turquie a éradiqué la burqa en décrétant que les femmes turques pouvaient se vêtir comme elles le souhaitaient sauf les prostituées qui devaient obligatoirement porter la burqa. La burqa disparut immédiatement.

 PS : Quelqu’un aurait t-il l’adresse des «  bois sacrés » ???