blog de Benoit Rouzé

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Je double votre salaire !

Afin de réduire les 57% de dépense publique dont 37 points concernant uniquement les transferts sociaux, il faudrait que chaque salarié prenne conscience des prélèvements que cela représente sur chaque salaire. Je pense donc qu’il faudrait que le salaire soit versé en totalité, majoré des cotisations salariales et patronales Le bénéficiaire devrait ainsi faire directement les chèques auprès des organismes bénéficiaires afin de payer les charges actuellement prélevées et payées par le percepteur-employeur. C’est peut-être la seule façon de comprendre que c’est toujours le salarié qui paye et que l’employeur ne fait que répercuter l’incidence des différentes cotisations. Quand un salarié qui perçoit un salaire net de 1 500 euros encaissera un chèque de 3 000 euros bruts en devant faire lui-même les chèques, il verra que les charges qui pèsent sur les salaires amputent la moitié de ce qu’il touche, la question de l’inefficacité actuelle des sommes astronomiques prélevées se pose. Le fait de faire peser la plus grande partie du coût social sur les salaires permettra de reposer la question d’une augmentation de la TVA pour transférer ces dépenses non plus principalement sur les salaires mais sur tous les consommateurs et par conséquence sur tous les produits importés. La gestion des fonds de la sécurité sociale et de la formation professionnelle devra sûrement être retirée aux syndicats. La directive d’avril 2001 sur la possibilité de mettre en concurrence la sécurité sociale et de souscrire à une sécurité sociale privée ou mutualiste se posera enfin. Le fait de ne percevoir que la moitié de son salaire, qui subira une 2nde amputation au titre de l’impôt sur le revenu, elle-même augmentée par le coût du RSA et autres prestations effectué par les collectivités locales mettra en évidence que le salaire est amputé au total de plus de 80% pour la sécurité sociale, la retraite, et l’assistanat. J’attends avec impatience que cette situation amène les salariés à obliger  le gouvernement à remettre en cause les clientélismes pour enfin remettre à plat l’ensemble du système. Il faut redéfinir en partant d’une feuille vierge le niveau de protection que nous souhaitons en mettant en face de nouvelles structures moins budgétivores et plus efficaces. La dette va continuer de croître et sans doute dépasser les 2 000 milliards d'euros avant la fin de l'année, la, situation ne s'améliore pas et la soi disant réduction du déficit est un leurre.

 C’est peut-être en remettant en cause notre modèle social que nous pourrons le sauver. Il explosera si le petit bricolage par pointillisme perdure, à l’image de la non-réforme des retraites. 



17/09/2013
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