Moins de 25 000 personnes possèdent 1/3 des richesses mondiales
Je vous engage à lire l’étude édifiante du Credit Suisse Research Institute sur la répartition de la richesse mondiale
Bonne nouvelle, la richesse nationale a doublé en 15 ans, il n’y a pas de crise, enfin pas pour tout le monde !
Peut-on s’imaginer que 2 700 personnes détiennent 1 milliard de millions d’euros, soit pour chacun une fortune supérieure à 380 millions d’euros.
Si 0,6% de la population s’est accaparé 1/3 des richesses mondiales, 1,5 milliard d’individus vit avec moins de 1 euro par jour. Si on considère que le seuil d’extrême pauvreté se situe à 2 $ par jour, c’est 2,5 millions de pauvres que nous avons, soit 43% de la planète.
Il ne pourra être toléré que presque la moitié de l’humanité soit dans l’extrême pauvreté alors que 2 millions de personnes possèdent plus de 40 millions d’euros? Rien ne peut justifier ces niveaux de richesse, sans aucune relation entre l’apport à la collectivité et le prélèvement réalisé.
Ces fortunes injustifiées ne sont possibles qu’en fermant les yeux sur l’esclavage moderne des ouvriers notamment dans les usines asiatiques qui conduit à la baisse généralisée des salaires dans le monde. La libre concurrence n’a permis qu’une chose, la concentration des richesses au mains d’un petit nombre de prédateurs qui, avec l’aide de pascal Lamy, ont réussi à nous convaincre que « protection à nos frontières » était un gros mot, et qu’il était tellement archaïque qu’il ne devait plus jamais être prononcé.
Après le scandale de Dacca, certaines ONG redoutent même une diminution de la sous-traitance au Bengladesh qui mettrait tous ces ouvriers du textile au chômage. Comment? Les vilaines entreprises occidentales pourraient mettre ces pauvres ouvriers esclaves au chômage ? En leur faisant perdre les 29 euros par mois qui leur évitent la famine? Non, rassurez-vous! Elles ne partiront que si l’Indonésie ou le Pakistan leur proposent un salaire inférieur au Bengladesh, elles avaient bien quitté la Chine à cause de l’augmentation inacceptable des salaires qui frisaient les 100 euros mensuels !
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