blog de Benoit Rouzé

Etant chargé du discours de remise des prix, je vous fais l’honneur de  le partager en avant première.

Monsieur…, (Monsieur comment au fait ?) Ah, ils sont 20 ! ouah, pas facile d’avoir un mot pour tous… !

            Messieurs, je vous remets solennellement le prix Nobel de la paix en récompense pour n’avoir rien pu faire face à l’unique conflit que vous avez eu à gérer ;  un échec à plusieurs milliers de morts !

            Le choix de l’Union Européenne était difficile à faire mais, après OBAMA, qui soutient inconditionnellement Israël dans la colonisation de la Palestine, il était très difficile de faire…aussi bien !

            Je voudrais tout d’abord remercier Goldman Sachs pour l’ensemble de son oeuvre, car c’est le principal gestionnaire de l’Europe. Cela me permet ainsi de récompenser Mr Monti, Mr Draghi,… !.

            Je remercie également le président de l’Euro-groupe, Mr J.C. Juncker pour son intelligence : il n’était pas évident qu’en tant que 1^er ministre du paradis fiscal du Luxembourg il soit désigné responsable des décisions de la zone euro sur la scène extérieure.

            Je remercie David Cameron, qui malheureusement est excusé, trop occupé à faire que les organismes financiers qui gèrent notamment 40% des flux en euros soit situé à la City…hors de la zone euro.

            Je n’oublie pas le chef du gouvernement Irlandais pour avoir obtenu 85 milliards pour sauver ses banques sans aucune contrepartie quand à son dumping fiscal, avec une admiration particulière pour le sandwich Irlandais (ma prochaine chronique)!

            Je rends bien sur un hommage particulier aux gouvernements Grecs qui ont permis à la Grèce, dans les plus grands importateurs d’armes d’Europe de conserver son budget de la défense à 4% de son PIB.

            Je continuerai par Nicolas Sarkozy qui a sauvé la Grèce 18 fois, et son partenaire Angela Merkel qui a repoussé la faillite de la Grèce pour après sa réélection.  

            La fermeté du couple aura permis aux 1% les plus riches de continuer à s’enrichir. Ils ont eu le courage de résister aux 116 millions de pauvres en Europe pour nous permettre de rester compétitifs.

A vous tous, un grand merci !

            Ne manquez pas mon nouveau discours pour la remise du prix de l’humour politique…au comité du parlement Norvégien qui décerne les prix Nobel.

            Je comprends mieux maintenant pourquoi il est décerné le 10 décembre, jour de l’anniversaire de la mort d’Alfred NOBEL !